La digitalisation a bouleversé notre société et notre économie. La question de savoir si nous acceptons la digitalisation est dépassée, car c'est déjà le cas depuis longtemps. Nous devons plutôt nous pencher sur la question de savoir comment nous voulons l'utiliser pour que l’être humain et notre environnement en tirent le plus grand profit possible. Parallèlement, nous avons la responsabilité d'identifier et d'atténuer les risques de la digitalisation.
La digitalisation n'est pas bonne ou mauvaise en soi, mais la manière dont nous l'utilisons détermine les opportunités et les risques. Pour les Vert'libéraux, la digitalisation est avant tout une opportunité. Nous ne nous y soumettons pas, mais l'utilisons consciemment pour un changement positif de la société, une poursuite de notre prospérité et une politique environnementale axée sur la technologie. Nous ne pouvons pas nous soustraire à la transition digitale, mais nous pouvons contrôler activement l'utilisation que nous en faisons et la manière dont nous plaçons l’être humain au centre de cette transition.
La digitalisation est une technologie transversale. Nous entendons par là une technologie qui sert d'autres industries que la nôtre, y compris la recherche. Elle favorise l'innovation et le progrès dans de nombreux secteurs critiques pour la Suisse, comme l'industrie des machines ou le secteur financier. Dans de nombreux domaines, le potentiel de la digitalisation n'est pas exploité, par exemple dans le domaine de la santé, de I'industrie agricole ou de l'efficacité énergétique. De même, l'État n'exploite pas encore suffisamment les possibilités offertes par la digitalisation.
Les produits finaux et les services numériques, tels que les applications, les canaux de communication, les réseaux sociaux ou les offres de streaming, sont très bien acceptés par la population et les consommatrices et consommateurs. Ils offrent une utilité concrète et directe au quotidien et sont donc très répandus. Près de 90% de la population utilise quotidiennement les offres numériques ou Internet, 98% possèdent un terminal mobile.
Les modèles commerciaux disruptifs basés sur le numérique remettent en question les modèles commerciaux traditionnels et brisent les chaînes de création de valeur existantes. Cela incite régulièrement le législateur à édicter des réglementations protectionnistes pour contrer ces nouveaux modèles commerciaux. Nous, Vert'libéraux, refusons un tel maintien des structures. Utilisée à bon escient, la digitalisation peut favoriser les changements structurels à l'avantage de la Suisse. C'est pourquoi nous voulons renforcer notre site d'innovation et veiller à ce que la création de valeur issue des modèles d'affaires digitaux augmente et ait lieu en Suisse.