Jeudi, 30 juin 2016

Oui au Mobility Pricing, mais de manière correcte s'il vous plait!

Les Vert’libéraux saluent les projets pilotes de tarification de la mobilité (Mobility Pricing) prévus par le Conseil fédéral. Ces projets sont cependant trop timides. Le président du parti Martin Bäumle explique : « Le Mobility Pricing ne doit pas simplement servir à mieux utiliser les capacités existantes du rail et de la route. Il faut enfin introduire le principe du pollueur-payeur pour financer les infrastructures de transports et les coûts externes dus à la pollution de l’environnement. »

Les Vert’libéraux exigent depuis leurs débuts un système de tarification de la mobilité exhaustif. Les prix en vigueur en ce moment ne reflètent pas la rareté de cette ressource, et provoquent ainsi une demande en mobilité excessive. Il en résulte des problèmes tant pour le financement des infrastructures de transports que des coûts externes massifs de la mobilité dus aux émissions de bruit, de CO2 et de substances polluantes.

Un Conseil fédéral bien timoré
La conception présentée par le Conseil fédéral vise malheureusement en premier lieu à alléger les périodes de pointe de trafic, afin d’utiliser au mieux les capacités du rail et de la route. Or, pour les Vert’libéraux, l’objectif principal d’un Mobility Pricing devrait consister à renforcer la vérité des coûts pour tous les modes de déplacement. Il n’est ni écologique ni économique d’exclure arbitrairement les coûts externes dans un tel concept. L’introduction d’un système de tarification de la mobilité devrait se faire sans alourdir la charge fiscale, ce qui permettrait de réduire les coûts externes et de diminuer d’autres impôts.

Lien sur la prise de position complète des Vert’libéraux sur le rapport Mobility Pricing de septembre 2015 (en allemand) :